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Dissidences Pyrénéennes.

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La grande illusion !

Pragmatique ou Cartésien ?

Si tout se résumait juste à cet affrontement de concept...

Mais, ce qui fait pencher la balance entre le respect des vérités plurielles et d'autre part la pensée communautaire qui se veut unique et imposée, ce sont les motivations véritables.

Fédéralisme et communautarisme ont derrière leur façade des mécanismes ne relevant pas réellement de la doctrine prêchée.

Ainsi, nous voyons bien que certaines élites qui appuient le communautarisme ne le font que pour imposer "leur façon personnelle de gérer", évidemment dans le seul objectif du profit qu'elles peuvent en retirer (Elles mêmes directement ou indirectement par leurs amis...).

Car, si la pensée communautaire se résumait à un concept avec lequel tout le monde était d'accord sans exclure pour autant les autres vérités, ce serait une bonne version de la chose. Mais, nous le vivons avec ce recul historique qui nous a démontré non seulement l'échec mais aussi la perversion du système.

Nous constatons l'effet dictatorial qui dérive directement de l'accaparement du pouvoir au nom de la "raison" du plus fort, Jacobinisme, National Socialisme, communisme, etc.

Plus pernicieusement dans le fait "démocratique", nous rencontrons le même réflexe qui veut que dés qu'un système de partis arrive au pouvoir, il impose "SA" vérité !

Ce, bien sur dans l'intérêt pas forcément de ceux qui l'ont porté au pouvoir, mais dans l'intérêt de ceux qui financent la propagande comme un investissement non dénué de tout rapport.

Leur motif n'a rien de philanthropique, mais se cultive en richesses personnelles, fortunes libres de mouvement, impositions fiscales modérées, exploitation des populations et plaisirs de domination sécurisés par ce côté légal que donne le pouvoir acquis sur les masses par ceux qui sont élus...au détriment de leurs sujets et de ceux qui sont irrémédiablement exclus !

Le plus triste dans ce marché de dupes, c'est tous ceux, qui bien pensants, défendent avec acharnement un système qui en fait fonctionne à l'envers de ce à quoi ils croient !

Le mot est véritablement là, c'est la "croyance" qui fait que l'illusion fonctionne parfaitement.

Car, si au lieu de croire bêtement, par pur aveuglement partisan dans un dogme, l'on s'appliquait à voir réellement ce qui le motive et les effets qu'il produit, peut être que l’expression électorale et celle médiatique que nous subissons n'auraient pas tout à fait le même tintement de cloches que celui qu'on nous "impose" dans ce type de dictature "consentie".

Mais, si bien des stratèges ont compris qu'il faut penser global pour mieux agir local, c'est à dire avoir fait réellement le tour de tous les points de vues pour apporter des solutions parfaitement adaptées à chaque situation, nous en sommes encore loin pour que ne s'établisse ce respect autour duquel se bâtit une véritable démocratie !

Face au Jacobinisme qui entraînât la terreur et toutes les exactions que l'on découvre encore aujourd'hui jusques dans les réminiscences réflexes de ceux qui sont au pouvoir, il y avait une idée Girondine, prônant l'ouverture à la véritable décentralisation.

Le fédéralisme que l'on nous présente souvent comme l'apogée de l'individualisme, du libéralisme le plus agressif, n'avait rien d'autre de plus central que l'ouverture dans le respect commun et réciproque.

Pour que la société évolue vers une plus grande justice, vers un respect partagé et mutuel, ne faudrait il pas se reposer cette question fondamentale de nôtre identité et de notre fonctionnement ?

Autant l'idée démagogique d'un certain bonheur individuel nous est imposée par intérêt commercial et politique, autant la félicité de mieux vivre s'éloigne sous cette même contrainte rhétorique qui veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

A l'heure de la crise générale entretenue dans des intérêts particuliers, qui se soucie véritablement de l'amélioration des conditions de vie et de travail ?

Ce fameux bonheur forcé ressemble plus à un bagne qu'à cet éden si galvaudé par les dogmes de tout poils !

Même le mot Liberté trouve son antithèse bien concrète dans la perversion de son utilisation actuelle, ce, bien sur, au nom de la "sacro-sainte" pensée communautaire...

Alors que nous regardons d'un œil presque indifférent le fait que l'Écosse puisse recouvrir une indépendance, les tenants du pouvoir s'inquiètent justement de cette atteinte à ce qu'ils ont de plus cher : la remise en cause de leur dictature par un contrôle fédéraliste !

Bien des états fonctionnent par un système fédéral et non des moindres !

Chacun a adapté son fonctionnement, pas toujours parfait, à des situations qui relevaient de l'intérêt commun tout en se souciant des réalités locales.

C'est justement parce que tout demeure perfectible que l'évolution est possible !

Mais avant d'arriver à un changement de société, ne faudrait il pas que ce soient justement les individus qui puissent prendre conscience de cette potentialité d'évolution et d'ouverture ?

Sans quoi, le modèle unique de la dictature "consentie" continuera d'imposer SA pensée unique, dans l'intérêt de certains, au commun des citoyens pluriels...

Bonne réflexion !

G.

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