24 Juillet 2016
Qui se ressemble peut il s'assembler ?
Si territorialement, il existe une continuité, vraiment peu de choses en commun sinon des nuisances...
Puyvalador, nous sommes pour le partage de nos tristes erreurs !
Qui n'a pas envie de payer moins d'impôts ?
Par contre qui a réellement envie d'en payer beaucoup plus, alors qu'il a déjà du mal à vivre ?
Tout d'abord, il existe ce problème récurant de la station de ski de Puyvalador, déficitaire, quoi qu'on en dise et quoi qu'il soit fait...
Même si un privé reprenait actuellement, rien ne porte à penser qu'il puisse continuer une exploitation qui serait de toute façon dépendante de la fiscalité locale, ne serait ce que pour l'investissement. Or nous savons que les taux d'endettement empêchent tout investissement en dehors des "bricolages" consentis par la communauté de commune pour l'achat de canons neige...
Ensuite, il y a une pollution du lac de puyvalador que nul ne veut assumer pour la simple raison qu'il contribue à son aggravation et n'est pas en intention quelconque d'y investir le moindre centime.
Pourtant, si les communes de Fontrabiouse et de Réal le voulaient, leurs eaux usées pourraient être collectées vers la station d'épuration de Puyvalador pour y être traitées...
Techniquement, c'est possible à condition de certains aménagements comme l'implantation d'un réseau de collecte par gravité, puisque ces deux communes sont en amont.
Certainement, il faudrait augmenter un apport d'eau naturelle en aval pour contribuer à une oxygénation plus conséquente au delà de la station d'épuration et peut être la constitution de bassins de rétention complétant le panel de traitement par un lagunage.
Certes, le lac serait encore trop pollué car les autres communes ne semblent pas s'en soucier, ni d'ailleurs les pouvoirs publics, ni la police des eaux !
Bien des besoins répondant des droits locaux tels que l'affouage peuvent trouver une gestion locale par des délégations à des citoyens locaux dans le cadre de commissions.
Fusionner pour mutualiser des moyens, faire des économies et dynamiser le territoire ?
De prime abord, l'idée peut paraître séduisante, sauf que nous voyons bien trop souvent que là où devait se produire ce genre de démarches, c'est tout le contraire qui s'est déployé par une augmentation des charges !
La nouvelle strate amenant de nouveaux besoins, de nouveaux emplois "électoraux" et une augmentation des impôts locaux...
Il faut citer à l'inverse le bon exemple de Formiguères et des Angles en matière d'exploitation technique de leurs domaines skiables.
Tout d'abord, en ce qui concerne les "recettes", le produit fiscal s'est vu majoritairement détourné vers la communauté de communes et qu'il existe déjà une mutualisation à ce niveau en bien des domaines de compétences.
Alors, pourquoi tenter de créer une strate intermédiaire sinon que pour faire disparaître la première, c'est à dire supprimer un domaine d'expression et d'opposition ?
Peut être existe t' il de sombres raisons que nulle "commune station de ski" ne voudrait avouer, surtout s'il s'agit d'une OPA orchestrée par certaines pour en affaiblir d'autres tout en les ralliant à un projet pharaonique destructeur comme le GDS...
L'étude "orientée" ne pouvant aboutir qu'à de mensongères raisons de réalisation, vu qu'elle est menée pour soutenir des "conclusions" faites avant qu'elle ait lieu...
La maîtrise du territoire est elle l'enjeu réel ou n'y a t' il pas cette compétition inavouée qui pousse à quelques coups de couteau dans le dos du concurrent ?
Formiguères apparaît comme le petit poucet qui se porte mieux que ses voisins sans pour autant posséder des chevilles assez solides en cas de coup dur.
Ne parlons donc pas de ce dont il est question et que nul ne veut entendre ni admettre !
Là où le bas blesse, c'est évidemment cette station de ski du Ginèvra tenue à bout de bras et d'illusions coûteuses et dont la fermeture ne serait que bénéfique aux stations concurrentes sans avoir à contribuer à la résorption de sa dette grandissante...
Toutes ces petites communes qui ont bénéficié de l'attrait touristique des stations de ski voisines n'ont pas eu à s'investir dans les projets, pas plus qu'elles ne veulent éponger l'horrible déficit.
A quoi peut bien servir une strate intermédiaire ou qui en remplacerait une autre ?
En fait, si toutes les compétences relevaient de la communauté de communes et qu'il n'existe plus ni communes, ni fusion de communes, peut être que de réelles économies seraient possibles.
Dans une contrée dont la gestion est décidément débile car égoïste et ridiculement limitée par des représentants obnubilés dans leur petitesse d'esprit électoraliste de clocher (tous ne sont pas parfaits, ni honnêtement investis sans intérêt personnel), comment arriver à la moindre intelligence respectueuse des identités locales ?
Justement, une harmonie territoriale pourrait enfin se concrétiser si les représentants des localités étaient tirés au sort plutôt qu'élus. Ce qui tue l'esprit fédérateur c'est l'individualisme communautaire et son jacobinisme annihilant.
L'exemple Islandais peut trouver ici une judicieuse application et permettre une prise de conscience ouvrant à une dimension territoriale suffisamment importante pour amener nourrir et faire évoluer à une échelle débarrassée des petitesses électoralistes ou affairistes de certains usurpateurs de la démocratie.
Sortir de la "professionnalisation de la politique" ne peut trouver un niveau plus concret que celui des communautés de communes.
Cependant, le chemin peut paraître long, voir impossible tant que la moindre volonté ne s'est pas cristallisée respectueusement en dehors des égoïsmes locaux.
Supprimer les communes et établir un fonctionnement fédéral au niveau des communautés de communes, c'est déjà suppléer au démantèlement des départements en créant un niveau humain de vision qui puisse être efficace, représentatif et porteur de projets réalistes.
Plus que de tomber dans le piège des fusions, ne faudrait il pas se dépasser et enfin innover un réel système démocratique fédéral au niveau des communautés de communes ?
G.