4 Octobre 2017
A l'image de Gandhi, exemple de la lutte non violente, les Catalans du Sud défilent pour dénoncer "l'état de droit" intolérant et incapable de s'adapter aux besoins des peuples.
Injustices et violences vont de concert dans cette politique issue de l'inquisition et d'un colonialisme assassin. Le garrot geindra t' il encore pour réduire au silence les mots d'un pays soumis et divisé par ses deux grands voisins ?
Coté français, l'outrage de l’absorption tente encore d'effacer l'identité Catalane en la noyant dans une "Occitanie" qui nous laisse "septiques".
Les "Septimaniaques" du PS peuvent bien reprendre le Val d'Arran, mais encore faudrait il que la population en ait envie...
Il n'est tout de même pas surprenant que tous les efforts conjoints qui avaient rassemblés les composantes territoriales Pyrénéennes soient oubliés par les despotes d'un parti en pleine déliquescence !
Bordeaux, Barcelone, l'axe diagonal de la raison et de la décentralisation ne pèse plus face à l'inflexibilité jacobine et centralisatrice de ces deux "Etats Nations" qui les gouvernent en aveugles et qui sont décidément de plus en plus déphasés !
Si Paris valait bien une messe pour un Bourbon, Madrid vient de dire la sienne de la bouche d'un autre Bourbon !
Insultes, dénégation et menaces, étonnant de la part de celui qui s'avère bien incapable de rassembler ce qui est épars.
Oublié également coté français le "projet Mauroy" qui anticipait la demande identitaire avec la constitution de huit "Euro régions" réunifiant les peuples séparés par les guerres !
Pour approfondir la réflexion je vous invite à lire l'article de Pierre Singaravélou paru dans le journal "Libération".
Le lien : http://www.liberation.fr/planete/2017/10/04/la-catalogne-decolonisation-ou-denationalisation_1600974
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Si l'espoir est illusoire, l'espérance est un mouvement que rien ne peut endiguer !
G.