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Dissidences Pyrénéennes.

Infos,patrimoine, politique locale, environnement,

Heureux les esprits simples !

Être bien dans sa peau...

La vie nous apprend bien plus que les écoles, elle est l'école de la vie. Nous ne comprenons bien que ce que nous expérimentons et nul ne peut être, ni ressentir ce que l'autre vit s'il ne l'a pas vécu lui même.

Tout au plus sommes nous dans un émoi cultivé face à la douleur et à cette situation que nous croyons partager avec ceux qui souffrent. L'impression qu'imprime notre finitude élabore un contexte miroir qui finalement ne nous renvoie qu'à nous mêmes...

Ce que nous voyons de l'autre fait écho à notre propre condition, à ses douleurs, ses incompréhensions, voire à son rejet et à sa fin.

C'est justement parce que nous élaborons toutes sortes de stratégies que nous compliquons à souhait pour effacer la crainte, la peur et de la douleur et du mystère de sa finitude que tout ce qui est simple devient opaque et par ce voile posé sur notre regard intérieur rendre encore plus inaccessible la porte du bonheur d'être en vie et de vivre simplement.

Même si par l'ensemble des contraintes déployées par ce qui nous entoure, nous nous trouvons sous le joug, il ne tient réellement qu'à nous mêmes de ployer ou de fuir.

Parce que nous nous construisons artificiellement un "ressenti", il n'en demeure pas moins qu'il ne soit le plus souvent qu'illusions conditionnées et qu'il suffise d'un peu de recul pour relativiser, voire même y échapper.

La vie n'est belle que sous notre regard et parce que nous vivons, il nous appartient d'éprouver notre vision à ce qu'elle a de réel et à ce que nous lui prêtons... 

Telle qu'elle est et non pas telle que nous voudrions qu'elle soit est la simplicité de la vie.

Être "bien dans sa peau", c'est retrouver cette simplicité, ce dénuement de nos pensées érigées en stratégies et par là même nous libérer des carcans, des enfers que nous tissons. Tout n'est que mensonges d'apparences prêtées, alors... Mais aussi Pourquoi ? 

Parce qu'être "bien dans sa peau" se voit et se communique à l'extérieur de par ce "réflexe" d'imitation que nous avons tous et par ce même principe que sensibles à notre entourage "heureux" nous le soyons aussi en retour, donc nous en "profitons doublement !

Imiter, au delà du réflexe éduqué, se conçoit comme une recherche 'd'intégration par le regard de l'autre, un besoin de reconnaissance qui rassure et entretient la cohésion au sein d'un même groupe, d'une même tribu, d'une même "civilisation". C'est aussi par ce mécanisme que s'érige la "dictature" plus ou moins consentie au travers de "repères" identifiés et identitaires. Lorsqu'un événement vient à discréditer toute l'importance conférée à ces repères ou qu'ils viennent à disparaître, la crise identitaire survient et l'on en vient naturellement à chercher sinon la cause mais la raison de sacrifier pour retrouver un "calme" rassurant, un "nouvel" équilibre par lequel chacun se sent mieux dans sa peau...

Mais, ce ne sont qu'apparences et donc la crise revient d'autant plus vite que cette supercherie perd en rendement par une fréquence qui s'accélère en s'appauvrissant de sons sens premier...

La tentation d'imposer aux autres sa "vision" des choses et le fonctionnement de la société, s'exerce par un déni collectif que certains tentent d'imposer à tous...

Le mensonge de l'apparence devient la référence, le modèle à suivre et qui ne s'y prête est aussitôt rejeté voire même "sacrifié" !

Or, la réalité de la vie, c'est la diversité en adaptation aux contraintes naturelles et la complémentarité de ces différences faisant un tout dont chaque composante est issue tout en en faisant partie complémentaire. Parce que la vie est autant diversité que mouvement, l'équilibre ne peut être conçu qu'au travers de la dynamique. Donc, toute "image figée", tout concept "dogmatique" ne peut être que faux puisque sans cesse dépassé ou non advenu. La réalité étant que la seule chose permanente, éternelle, c'est le présent !

Ici et maintenant !

Certes faut il savoir se projeter vers le futur, mais sans perdre de vue l'instant où l'on se situe et l'expérience d'un passé révolu. Donc, un temps pour tout et chaque chose en son temps...

Il en va de l'organisation de sa vie pour lui donner du sens. Mais, pour autant faut il encore bien se connaître pour en savoir les limites et les capacités réelles. Du "conscient", la mémoire nous manque au point que pour respecter l'organisation émanant du sens voulu, il nous faille sans cesse des rappels et donc des repères permettant d'entretenir le feu quotidien. C'est ici qu'intervient la symbolique qui par un objet ouvre à la dynamique de vie. Si l'objet est inerte, il initie le sens, donc le mouvement.

La diversité ouvre le concept d'association et de complémentarité donc de transversalité. Ceci implique une organisation respectueuse des différences. Ce qui sous entend que nul ne peut imposer son "modèle" à quiconque  hors ce qui relève de l'intérêt commun inhérent à la survie du groupe. Au sein d'une même entité géographique peuvent coexister des cultures, des traditions et des modes de vie différents tous respectueux les uns des autres pour un intérêt supérieur commun. C'est le Fédéralisme.

Or, le fédéralisme ne peut exister qu'au travers de son principe fondateur qui est la réelle Démocratie !

Nous en sommes d'autant plus éloignés que tout ce que nous partageons est imposé par une minorité possédante et organisatrice d'une manipulation dont nous sommes autant les victimes que les complices !

En adhérant au concept des apparences, du désir de posséder, nous sommes possédés et donc esclaves consentants. L'individualisme a transformé la dynamique villageoise en un bourbier de consommateurs ne s'impliquant qu'en rapport de son propre égoïsme.

Le pire étant que cet enfer s'établit sur de "sincères" désirs d'imposer le "bonheur" par force, même à ceux qui n'en veulent pas !

Mais, peut on vraiment vouloir ce qui est contraire à son propre besoin, à son "bonheur" personnel ou collectif ?

Il est ceux qui vivent là et ceux qui y viennent en consommateurs...

Si les premiers ont jeté la clef, obligés par les autres, comment ceux qui consomment pourraient ils la retrouver sinon qu'en vivant non pas comme ils consomment, mais sincèrement dans le respect de ce que le milieu impose naturellement ?

​​​​​​​Cruel dilemme d'un besoin enfoui au fond des mémoires et qui tire sur une ficelle dont on ne sait d'où provient le bout !

Car, il est question d'origines et une fois encore d'identité, donc de reconnaissance, donc d'équilibre dynamique etc.

Non pas que le serpent se mord la queue, mais que le sens échappe au point de sans cesse recommencer faute de ne pouvoir se libérer d'un mécanisme faussé par un mensonge que l'on croit plus réel que la réalité !

Au bout de trois générations de citadins aucun plus ne sait d'où il vient, finissant par croire que l'objet de ses désirs premiers serait sa réalité et donc sa propre identité !

Alors, "forts persuadés" de leur mensonge ils tentent une fois encore de l'imposer à tous. De plus, pour se donner "bonne conscience" en viennent ils à contraindre par des aberrations malsaines qui les confortent comme s'ils avaient agit dans l'intérêt commun alors qu'une fois encore ils se voilent la face pour ne pas voir que chez eux, les nuisances n'ont fait qu'empirer car ils n'ont fait aucun effort pour les réduire !

"Bisounours" et "bien pensants" sont les pires parasites qui soient car leurs "bonnes intentions" font de la vie de ceux qui vivent un enfer concentrationnaire. Mais, n'est ce point à l'image du monde qu'ils se sont fait et dans le quel ils dépérissent de générations en générations ?

Le bonheur réel n'est pas à la portée de ces gens dont il y a lieu de dire "qu'il y a loin de la coupe aux lèvres"...

Tomberaient ils leurs oeillères et ne fuiraient ils point, simplement considéreraient ils les choses, les gens et la vie tels qu'ils sont et non plus comme ils voudraient qu'ils soient, que leur monde s'en retrouverait apaisé !

Un autre monde est possible, là, à portée réelle. Point d'utopie, mais une réalité enfin redécouverte sous les pavés de tant et tant de mensonges et d'injustices...

​​​​​​​Sanjon.

 

 

 

 

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