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Dissidences Pyrénéennes.

Infos,patrimoine, politique locale, environnement,

D'une nuit à l'autre...

La fin de ce mois parle d'un passage entre les saisons. Bien sur, le calendrier ne correspond pas à nôtre réalité. Bien sur, il en est de même en bien des domaines...

nuits de novembre 2012 004

L'éclairage nouveau ne semble pas amener une vision semblable des réalités selon l'endroit où l'on se situe. 

Serai ce comme pour la Lune, une question de présence ou de quartier ?

nuits de novembre 2012 001

"L'oeil du dragon" véhicule autant l'éblouissement que le flou des contours. Là, cette même nuit, qui dort et qui veille ?

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Là, cette autre nuit de Novembre... Celle du froid et de la neige, celle du manteau lourd comme un édredon. Cette neige légère dans les cieux et si humide au sol.

Là, cette nuit de l'hiver annonce celles de demain en rappelant celles du passé. Pourtant, dans le silence étouffant, il semble bien que l'imparfait ne se conjugue plus que sur de mauvaises perspectives d'avenir.

L'excitation de la neige agite les enfants pendant que les adultes s'économisent sur la peine qui viendra pour dégager de nouveaux chemins dans les rues encombrées... Celui qui glisse sur le rêve doré ne perçoit pas forcément l'effort de celui qui creuse et entretient le lien éphémère entre les maisons.

Mais à quoi bon ? A quoi bon relier une nuit à l'autre ?

Ce n'est plus une question de langage mais réellement celle d'existences si différentes. Les accourus ne peuvent percevoir ce qu'ils n'ont pu vivre.

Leurs fêtes ne seront jamais vraiment les nôtres. Même si nous évoquions les soirées fumantes de tastets, empreintes des effluves de couquettes, ils ne peuvent seulement qu'imaginer ces trésors enfouis à jamais dans les mémoires de vies effacées. Nous ne rirons pas à leurs dépenses folles d'un argent peu brillant. Par l'inconscience du déficit, ils poussent l'oubli en ersatz de valeur. 

Nos pierres, elles, resteront présentes sous la neige et ce jusqu'au bout de cette nuit froide, étouffante. Au delà même des pas de ceux qui s'effacent déjà,  elles continueront de porter l'édifice secret d' une autre réalité.

D'une nuit à l'autre l'hiver fait son chemin dans la glace d'une mortelle froideur. Alors, tombe le silence nocturne en étoiles de lendemains taciturnes. Les sourires inconscients tourneront bien assez tôt en grimaces sur les faces figées de leurs absurdités. La vérité, s'il en est une, demeure enfouie. Elle sera certainement plus présente par le printemps révélateur de la supercherie superficielle.

Vivement le réveil de la véritable nature !

GP

 

 

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