La réalité !

Comme le dit si souvent mon copain Georges : "La seule réalité de l'oranger, ce sont ses oranges !"

La seule réalité de la station, ce n'est pas la neige, c'est ce qu'elle apporte.

Or, lorsque l'on veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes, on nous parle d'hypothétiques hypothèses en matière de rentrées.

Nous ne croyons pas !

Ce que nous voulons, c'est VOIR !

Pour que le rêve qui nous est imposé se réalise, il faudrait que nous soyons dans une autre réalité que celle que nous vivons !

La vérité n'est pas celle des uns, pas plus que celle des autres. Elle est la globalité de ce qui est. Or, nous ne sommes pas sortis d'une crise qui s'amplifie. Ceux qui ont les moyens de s'offrir le temps et l'espace, même s'ils sont de plus en plus nombreux, ne pourront jamais trouver l'intérêt de venir chez nous pratiquer des séjours dénués de ce qu'ils recherchent.

Rien n'est adapté à leurs besoins !

Pour attirer ce genre de clientèle, il faudrait que nous soyons en capacité de réformer nos concepts en matière de tourisme, d'urbanisme et d'activités.

Non seulement nous en sommes loin, mais nous n'en avons pas seuls les moyens !

Le réseau routier parle déjà de cette déficience par son état. Le fait que la 118 ait été déclassée de Nationale en Départementale "touristique" pour mieux nous la retourner dans l'imbroglio interdépartemental, outre l'économie de l'entretien et de l'investissement dont l'État se décharge, resitue l'importance donnée aux autres axes desservant la Cerdagne plutôt que le Capcir.

Il y a de la politique là dessous !

Pendant que nous nous chamaillons entre gens des hauts plateaux, l'argent reste sur la plaine...

Il suffit de VOIR pour s'en rendre compte !

Cette saison hivernale que nous venons de passer laisse un manteau neigeux encore important. Ce n'est pas parce que les stations sont fermées qu'il n'y a plus de skieurs !

C'est bien parce que leurs intérêts se portent ailleurs.

Durant l'ouverture, qu'avons nous constaté ?

Malgré que toutes les stations n'aient pu ouvrir la totalité de leur domaine, la baisse de fréquentation fut conséquente pas seulement sur celles ci, mais sur l'ensemble des stations. Là où la dynamique de la saison passée aurait du amener une hausse, il n'y eut qu'un semblant de stabilité.

Comment alors vouloir nous faire avaler que la saison prochaine va amener le double de ce qu'elle a produit comme forfaits ?

Avec un budget à plus de 700.000 €, nous ne pouvons que constater le manque de sincérité dans le chiffre voté.

Les oranges vont nous laisser le goût amer de leurs pépins!

G.