DSP, L'essence du monde public...

La délégation d'un service public répond par le constat que celui ci ne peut, ni n'est en mesure de répondre efficacement en efficience aux besoins qu'il engendre.

Plutôt qu'un concept figé dans des préjugés absurdes, l'esprit ouvert se doit de s'adapter en réponses diverses.

Il appartient avant toute décision de comprendre le pourquoi et de dégager les impératifs qui contraignent la ligne de conduite qui se dégagera.

Rendre à César, ce qui appartient à César, tout en gardant ce qui relève du supérieur pour ce qu'il en est du commun...

Une collectivité ou un service public se doivent de servir le public en étant financés par la fiscalité provenant du secteur privé et de l'exploitation judicieuse des biens communautaires.

Le secteur privé est la source d'activités bâtissant la dynamique économique et sociale de la vie. Sans lui rien ne se peut. Il est donc vital de savoir autant le protéger que l'exploiter raisonnablement.

Lorsque celui ci révèle une carence, le secteur public peut y suppléer temporairement dans le seul objectif que de lui restituer, ce qui en fait lui appartient.

Or, s'il en est ainsi, c'est bien que l'essence de ces deux mondes qui n'en font qu'un, fait qu'ils soient aussi différents que complémentaires.

Lorsque des "élus" s'illusionnent sur leurs capacités réelles de gestionnaires, on court irrémédiablement à la catastrophe !

Nous sommes bien placés pour le savoir, le vivre et y laisser nos deniers autant que notre âme...

L'enfer ouvre aussitôt ses portes à tout homme que l'orgueil étouffe !

C'est justement cet orgueil qui est le père de tous les vices qui suivront en cortège les comportements égocentriques et nombrilistes...

A vouloir se suppléer à ce que l'on ne peut gérer, en chassant ceux qui en sont capables, les motifs vaniteux et intéressés nous ont conduits irrémédiablement à quelques décennies de purgatoire fiscal.

Quels sont nos besoins, nos impératifs immédiats et dans le temps ?

Que doit on rechercher aujourd'hui et pour le futur ?

Nous ne sommes pas en situation de continuer l'exploitation de la station de ski, car il ne s'en suivrait que l'implosion de la commune toute entière ainsi que de l'ensemble de ses ressources et potentiels.

Cependant, sans activité, le tableau est tout aussi pessimiste.

Donc, la DSP se doit de trouver un repreneur qui soit en capacité autant de faire fonctionner que d'investir en lieu et place de la commune qui ne le peut.

En compensation du manque de loyer, la commune récupère la fiscalité indirecte dégagée par conséquence d'activités.

De nouveaux foyers fiscaux, d'autres sources d'activités corollaires et découlant du travail du repreneur ainsi que le dynamisme généré par la libération des potentiels humains, matériels et techniques permettront d'attirer la vie.

Il va sans dire qu'avec les taux de fiscalité actuels, tout espoir reste morné !

Car, qui viendrait se faire plumer, juste pour le plaisir de quelques uns ?

Plus de 20 années de folie nous ont non seulement conduits à la faillite mais aussi à l'effondrement de ce qui requiert l'attention du domaine public.

En effet, les services publics sont soit inadéquats, inégalitaires ou tout simplement déficients quant ils ne sont pas inexistants.

Voirie, adduction d'eau, collecte et traitement des eaux usées, déneigement, services aux personnes âgées, animation, gestion de l'espace public, service à l'enfance, etc.

Tous ces domaines souffrent de la gestion absurde de ceux qui ont conduit notre commune à l'état actuel de moribonde en voie de désertification...

Bien sur le printemps si "proche" nous laisse sentir les relents de fleurs illusoires et les mensonges vont bon train autant que toutes les manœuvres et promesses électorales coutumières.

Cependant, l'esprit de la déconfiture est toujours là, bien ancré dans des réflexes qu'il serait bon de se débarrasser une fois pour toutes.

La note, nous ne couperons pas à la régler !

Pour autant, faut il qu'elle ne cesse d'être encore plus salée ?

En conséquence, si vous persistez dans la traditionnelle poursuite des illusions, ne vous étonnez pas de vous retrouver de moins en moins nombreux à payer de plus en plus avec de moins en moins de services publics !

L'effondrement des valeurs immobilières n'en était que le premier signe avant coureur. Le reste est inéluctable et ce n'est certainement pas les fanfaronnades d'amateurs "éclairés" qui vous sauveront du désastre en cours !

Réagissez en votant contre la liste de la majorité actuelle !

C'est votre seul et dernier recours, sinon préparez les valises ou le portefeuille...

G.