La réalité souterraine.

L'apparente illusion de la neige est cause du délabrement des réseaux !

Pendant que les édiles successifs focalisaient leurs efforts désespérés mais illusoires vers la station de ski, les réseaux n'étaient pas entretenus ni réellement suivis.

La "récupération" du réseau d'eaux usées de la ZAC démontra une spéléologie encombrée d'effondrements et il ne fallait pas s'étonner de voir des galets obstruer régulièrement les égouts...

Pour la partie éclairage, les surprises étaient marquées d'un amateurisme ou de négligences extrêmement dangereuses. 

L'on a pu constater que l'alimentation des lampadaires ne passait même pas par les barrettes fusibles, mais était connectée directement en amont de celles ci.

Fait étonnant, certains particuliers étaient reliés directement au réseau public, d'autres faisaient "durer" le fameux compteur de chantier...

Pour les villages, alors qu'alentours l'on enterrait le réseau électrique, la toile d'araignée est encore envahissante et si l'on creuse si souvent sous le bitume labouré, c'est évidemment parce que le réseau d'adduction d'eau date pour sa majeure partie de la création du barrage de Puyvalador.

Les tuyaux de fonte se brisent sous la surcharge des engins et la partie "acier" est devenue poreuse.

Mais, peu importait aux nombrilistes et malgré deux captages sur Font Bona et au Becet, la pression est quasiment nulle du fait des déperditions importantes qui nuisent au remplissage des réserves.

Vu la fiscalité énorme, il parait insolent que cette négligence engendre une mise en danger de la salubrité publique par des contaminations diverses...

Faute de moyens et de volonté, l'état sanitaire de notre commune s'est considérablement dégradé.

Il est surprenant que les services de l'Etat ne se soient en rien étonnés de ces anomalies pouvant empoisonner nombre de touristes et de résidents !

Espérons que le nouveau conseil municipal ne se trompera pas dans les priorités relevant de la santé publique autant que de la salubrité environnementale...

G.