Belles sont nos fleurs...

Il est des terres fleuries qui poussent les taupes hors du trou.

Il est des terres sacrées dans les quelles, les illustres côtoient les plus simples.

Ici, ni religions, ni philosophies, ni politiques ni constructions qui puissent relever l'un ou abaisser l'autre.

L'égalité du repos éternel s'étale sur toute la surface du monde. Nul ne peut y échapper.

Quelques pierres, quelques mots et la lumière partagée par tous.

Mon coeur pareil à une flamme renversée...Ma peine sur le seuil et mes rêves envolés. De tous ceux qui se voulaient au plus haut, seuls, quelques uns savaient que le plus important, en était le chemin.

69 000 concessions et tant de vies uniques rassemblées dans nos mémoires d'enfants. L'histoire est faite de tant d'histoires...

Toutes ces larmes versées sur les destins brisés donneront elles des fleurs sans épines ?

Que leurs parfums s'attardent sur nos vies par le souvenir joyeux de nos aimés enfuis.

Allan Kardec et Appolinaire sont au même berceau que tous les noms venant de tous les horizons. Les lourdes pierres ne leur pèsent pas plus que les plus légères.

Si le coeur peut être lourd, que nos âmes demeurent éthérées. Celles qui nous ont quitté, le sont à jamais.

Demain, qui sait demain ?

Nous nous retrouverons, ici ou là bas, réunis au sein de celle qui nous donna la vie. Le reste n'est pas si important, après tout...

S'il faut commencer ce qui s'est achevé autant ne revivre que ce qui nous donna la joie et le sourire.

D'un rayon de lumière en plein front, l'échappée fut ravissante, car le chemin restant, en demeure long et fort beau.

GP