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Dissidences Pyrénéennes.

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Dictature à l'eau de rose ?

L'incertitude, l'arme des tyrans !

Sous les régimes nazis ou staliniens, maintenir le peuple dans l'incertitude a toujours été une arme dissuasive de toute espérance.

Ce trait de caractère est si commun que dés qu'il apparaît, alors l'on peut être sur de vivre sous une dictature !

Que ce soit dans la rue, ou au boulot, ce parfum douteux devrait alerter de ce qui ne se passe pas. C'est justement lorsqu'il devient insupportable que l'on voudrait bien changer d'air, mais souvent c'est trop tard !

Alors, reste la fuite de la réalité et finalement cet ersatz de liberté qui fait croire que l'on est heureux quand on n'y pense plus...

Lorsque l'on finit par renoncer à la réalité, à cette responsabilité qu'implique la vie, tous se ruent vers le stade, les vacances ou quelque occupation virtuelle et abrutissante qui fait tout oublier.

Même au sein de clubs, le parfum du renfermé domine l'intelligence et l'ouverture. Les portes sont bien closes et les murs deviennent sourds à tout ce qui se passe au dehors.

Lorsque le pouvoir est confisqué par une oligarchie, des sombres couloirs du kremlin monte ces relents qui se répercutent jusqu'au cœur des cités. L'ombre de Staline glisse d'une stratégie à l'autre et c'est par la terreur que l'on inculque l'indifférence, la soumission et l'incertitude permanente.

En tailleur chic, ou en uniforme médaillé, les apparatchiks servent la même limonade. Les méthodes Staliniennes sont sournoises. Elles ont cette absence de goût de la médiocrité qui fait que l'on apprécierait le lard rance à force d'être écœurés de l'insipidité d'un monde sans avenir !

Bien raides dans leurs bottes ou cambrés dés qu'on les égratigne, ils crient à l'injustice alors que ce sont eux qui la créent !

Mais, c'est en complices d'une "Stasi" bienveillante que l'on courbe l'échine devant l'inéluctable, cette fatalité de couleuvre assise au fond des gosiers. Cette volonté de ne pas vouloir comprendre l'asphyxie parce que le cerveau est ailleurs, déconnecté !

Petits princes en-cravatés et mielleuses soporifiques se voient déjà en haut d'une affiche dont tout le monde se fiche, mais l'important, c'est d'être en haut, parce que de là haut c'est pas qu'on y voit mieux, mais c'est surtout que l'on domine !

Allons gambader sur les champs de neige ou dans les prairies bien tondues, pendant qu'ils nous préparent des cages plus petites, des retraites comme peau de chagrin, des réformes qui tuent les droits et augmentent ce devoir de fermer sa gueule, sauf au stade ou devant la TV...

Batifolons comme abeilles en villégiature, il faudra bien rentrer à l'usine, sauf qu'ils les démontent pour les remonter ailleurs, là ou la main d'œuvre est moins chère, là où c'est plus facile de virer que d'embaucher !

Mais, à force de casser, de démonter les droits des travailleurs, les chinois viendront peut être en France pour produire moins cher que chez eux...

Ils sont facile à identifier, ceux à qui l'on confierait l'Arabie et qu'au bout de trois mois, il faudrait racheter du sable !

Ils sont de cette espèce de microbe qui se reproduit plus vite que la lumière, la preuve c'est que lorsque qu'ils envahissent un pays l'on a l'impression qu'ils ont toujours été là, sauf qu'ils sont de plus en plus et qu'ils nous pressurisent d'autant.

Mais, ce n'est que lorsque l'on reçoit la douloureuse que l'on se dit que décidément ça coûte vraiment trop cher de vivre dans une soi disant démocratie !

Alors, tous prêts à passer au vert de gris ou au noir désir ?

M.L. King parlait d'un rêve d'égalité, de fraternité, de liberté pour tous les citoyens d'un même pays, sans aucune distinction, sans aucune ségrégation...

Le joug se fait sentir plus sur certaines épaules que sur d'autres et ce n'est pas un hasard !

Non, c'est dans l'indifférence que l'incertitude règne en Arme absolue des tyrans !

Les moutons vont à l'abattoir comme ils vont à la plage, hilares, la tête vide, le cœur léger.

On ira tous au paradis, mais tout le monde voit son enfer tout les jours sans rien dire pendant que de petits caporaux exultent en pensant que demain, ils auront encore plus d'emprise sur le troupeau !

Fini les congés payés, fini l'aide sociale, fini les RTT, fini les jours de repos, les alocs et j'en passe...

Mais non, ce ne peut pas être aussi terrible ?

D'autres se le sont dit, c'était dans les années 30-40...

Décidément, cette odeur sinistre de l'incertitude semble bien envahir un pays abandonné du moindre bon sens !

Allons à la plage pendant que le loup n'y est pas...

G.

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