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Dissidences Pyrénéennes.

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Royaume ?

Shalom, Salam, Paix aux hommes conscients et de bonne volonté !

La paix n'est pas "l'état naturel" de ce monde de profit, de dictature et de conflits.

Établir le "royaume" de ce que l'on place au dessus de tout ne peut se réaliser que dans cette si fragile paix, qu'elle soit d'abord en soi comme dans le monde !

Si tant et tant de conflits émaillent l'histoire, il va sans dire que les raisons trouvent toujours un prétexte "valable" à cultiver les mauvais penchants.

La mécanique de la colère qui engendre la violence passe par l'altération du discernement et donc la perte de "reconnaissance" de l'individu, du groupe, ou de la Nation.

Une alternative à cet état belliqueux résidait dans son détournement par le "sacrifice" réel ou symbolique d'un bouc émissaire. Chose bien inscrite dans les mœurs et dont beaucoup de "religions" ont souvent abusé !

Que l'on immole un doux agneau, le voisin ou symboliquement Mr Carnaval ou encore une hostie, le mécanisme original reste le même.

Or, le "royaume" ne peut exister ni se baser sur le sang, fut il virtuel !

Le doux parfum qui monte vers le "très haut", cet encens sacralisé, c'est à dire sacrifié par le feu, devrait être l'essence de paix distillée par les hommes...

Il y a loin de la coupe aux lèvres !

De Silo, la paix profonde, passant par Gabaon, la colline à gravir, pour accéder à Sion, l'excellence le cheminement de l'arche d'alliance définit symboliquement le tracé que chacun devrait pratiquer en lui même et autour de lui pour que s'avère ce fameux royaume du respect mutuel, de ce que l'on pourrait appeler alors la Paix Universelle.

Si la démarche est connue depuis la nuit des temps ou du moins depuis l'aurore du monde, elle demeure difficile à pratiquer pour plusieurs raisons fondamentales.

D'abord, par la nature "animale" d'un prédateur omnivore originaire d'une tribu de singes, c'est à dire qui se singent les uns les autres et qui grimpant aux arbres découvrit la verticalité et donc un ordre de société fondé sur la hiérarchie.

Tant qu'il était dans les mœurs une transversalité établie sur la complémentarité des talents et des rôles, une forme de respect mutuel était encore possible...

Nous ne sommes pas de paisibles ruminants, mais bien ces êtres fauves capables de cruauté, de sadisme, choses qu'ignorent les prédateurs sauvages.

Lorsqu'un rapace tue, il ne fait que ce pourquoi il existe, sans le plaisir sadique de produire chez la proie de la souffrance, ni en donnant la mort avoir cette impression de "prolonger" sa vie !

L'homme est donc ce mauvais élève surdoué pour les mauvais coups !

A force d'autant d'échecs, il fallut bien trouver quelque code permettant si ce n'est de résoudre les mystères de l'agressivité et de la violence, amener un semblant de paix, fusse t'elle établie dans le "sacrifice"...

Par cette démarche d'un pas en arrière l'on considère avoir fait un pas en avant.

Il n'en demeure pas moins que la paix ne peut trouver son royaume sans le respect de la vie et donc que toutes formes de dogmes devraient abandonner la notion de sacrifice pour effectivement établir le respect mutuel permanent et l'amour véritable de la vie !

Même, s'il parait bon de "rappeler" à notre courte mémoire consciente l'origine d'un mal soigné par un autre mal, il ne faudrait pas quitter du regard que ce fondement n'est qu'un compromis dangereux d'autant qu'il perd son efficacité à travers le temps.

D'où peut être aussi l'accélération de ce processus sous différentes formes de destructions virtuelles ou bien sanglantes...

Mais revenons à la source !

Comme le chantait Renaud, "Il n'y a rien de plus dangereux que de se faire tuer !"

Car, l'éternel problème, c'est la mort !

Donc la chose la plus précieuse, il va sans dire, c'est la vie !

Logique, non ?

Alors pourquoi s'escrimer à se massacrer les uns les autres ?

Qui plus est comment peut on se réclamer du "très haut", créateur de toutes choses si l'on ne respecte pas son œuvre, ses créations ?

Le prédateur prend la vie sans aucune animosité, là, il est dans le sens de la vie et du respect d'un fonctionnement issu de l'évolution et de l'adaptation des espèces au milieu dans le quel elles ont leur place et leur rôle.

Entraînés dans la tourmente d'une guerre, les survivants de la boucherie dont ils sont victimes finissent par éprouver du respect les uns pour les autres. Peut être en cela retrouvent ils une humanité dans un monde déshumanisé...

Ce respect de l'autre trouve son origine dans ce que l'on peut appeler l'honneur, c'est à dire une reconnaissance de soi et de l'autre, mutuelle et donc par l'identité confirmée, une source d'apaisement...

Or, si la paix ne peut s'établir que dans l'ordre faute d'être dans celui de ce monde, il est évident que sans efforts mutuels... jamais elle n'adviendra de façon durable.

Faut il se résigner à ne subir cet état conflictuel sous ce fallacieux prétexte de la "fatalité" ?

Il suffirait pourtant de se rappeler qu'un enfant ne connaît pas la haine, il passe sa vie à l'apprendre et certains, plus tard, à la combattre.

Si l'état naturel d'un enfant est la Paix et que sa demande d'Amour et de reconnaissance se construit dans le confort du plaisir, alors ne vaudrait il pas mieux cultiver cet amour avant qu'il ne soit contaminé par un égocentrisme démesuré d'un singe singeant celui qui est en haut de l'arbre ?

Ce qu'il manque à nos sociétés, c'est cette transversalité établie par le respect mutuel et donc par la complémentarité de rôles établis par les prédispositions dont on fait preuve par la capacité à réaliser mieux que d'autres tel ouvrage ou tel autre selon la situation et l'adaptation dans le temps. Ce bien sur sans chercher à prédominer sur les autres...

Si chacun amène sa contribution à la société dans le respect de l'autre et vice versa, la seule forme d'organisation qui en découle est ce que l'on peut appeler une Démocratie !

Non pas que ce type d'organisation soit utopique, c'est à dire irréalisable, du domaine du rêve, je dirai qu'elle représente actuellement une uchronie, c'est à dire une alternative réalisable qui ne s'est pas encore imposée mais dont l'ensemble des conditions nécessaires à sa réalisation sont pourtant bien réelles et exploitables !

Le seul bémol réside peut être dans cette prise de conscience indispensable et dans la volonté par le renoncement à ces nombreuses Utopies érigées sous formes de dogmes infernaux.

Il y a loin de la coupe aux lèvres...

Or, le cheminement d'évolution vers d'autres états de conscience existe bel et bien. Cependant plutôt qu'une grande leçon magistrale, il ne peut se tracer uniquement que par la pratique et il appartient donc à chacun d'en faire et la découverte et l'expérience !

Cherchez et vous retrouverez ce qui est déjà en vous parce qu'il est en chaque chose...

G.

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L
Que voilà un bel article. J'y souscris entièrement.<br /> Bises<br /> Luigi
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P
Bonjour.<br /> As tu vu ce film reportage intitulé "Demain" ?<br /> Un film de Cyril DION et Mélanie LAURENT.<br /> Voilà une source d'espoir et surtout des solutions bien concrètes puisque expérimentées avec succès !<br /> Un autre monde est possible !<br /> Cordialement.<br /> G.