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Dissidences Pyrénéennes.

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Mensonges et apparences.

Mensonges et apparences.

Au début, s'il fut un début, mais c'est tellement plus facile à croire, ce mensonge qui veut qu'il y ait un début. Donc, en une époque lointaine, ce qui est, fut.

Les forces de l'univers sous l'effet des implications combinées appelées communément Lois Universelles, firent tout et en tout ce qui devait évoluer, jusqu'à nous. Rien n'établit pour autant qu'il y eut une intention sinon un grand mystère inexplicable au niveau de perception qui est le nôtre.

Il fut donc établi que pour comprendre ce qui ne pouvait l'être, mensonge serait porte de vérité.

Mais nul ne croyait aux mensonges sinon ceux qui n'étaient pas conscients que c'en était un.

Le plus dur n'était pas de comprendre le monde mais sa nature et par conséquent, la nôtre. Donc mensonges pour des apparences trompeuses...

Tant que les mensonges restaient des mensonges, la réalité constituait un mystère que tous trouvaient suffisamment consistant pour qu'il n'en soit pas autrement considéré comme sacré.

C'est en se regardant plus profondément que les humains commencèrent à se trouver différents à tel point que des réactions plurielles naquirent une panoplie de comportements identifiables.

Essayant de retrouver leurs essences dans les mystères de la nature, naquit alors une projection anthropomorphique multiple.

Et, du mythe, l'homme créa les dieux...

Mensonges pluriels pour des vérités à concrétiser afin que soit établie une chaîne de transmission au travers du temps et de l'espace.

En vérité donc, point de dieux sinon un principe créateur qui au demeurant n'est peut être pas un dieu au sens ou nous l'entendons.

Alors, ceux qui furent à l'origine de ces mensonges se mirent en devoir de monopoliser une certaine "vérité".

L'élite était en place pour contrôler l'humanité entière.

Depuis, d'une religion à l'autre, les comportements sectaires ne cessent de faire des victimes dans un bain de sang perpétuel.

Si, au départ du fantasme, il y eut le soucis de régenter des comportements aléatoires et somme toute dangereux pour la vie en collectivité, le pli fut vite pris de maintenir le monde dans l'ignorance la plus grande.

Le dogmatisme comme système de vie et la terreur comme moyen !

Anéanties toutes traces d'un passé que l'on s'efforce de ne pas voir resurgir des tréfonds de l'histoire d'ailleurs sans cesse réécrite par les vainqueurs entièrement à leur image. L'intention s'infiltra en toute chose comme le ver dans la pomme. Depuis, c'en est presque devenu un réflexe !

Or, donc, vides les cieux de vieillards à longue barbe ou d'une intelligence au sens ou nous l'entendons. Pas plus de bien que de mal, juste l'énergie, l'espace, les forces issues de principes qui nous donneront conventions et Lois...

Libre à chacun de les croire ou de chercher le pourquoi révélateur de toutes ces inepties grotesques mais au demeurant tragiques qui n'eurent que le sens de tenter d'en donner un au chaos inexplicable des cieux pour que nos agissements s'en inspirent.

Placer l'espoir dans ces mensonges n'a contribué qu'à renforcer le réflexe d'exclusion si cher aux sectaires de tout poil.

Ne nous étonnons pas si le fléau des dieux ravage autant notre quotidien par son culte suprême, celui de l'égoïsme forcené et de sa valeur symbolique qu'est le pouvoir par l'Argent puissant.

L'antéchrist est bien le fondateur des églises de quelque confession que ce soit.

Il n'est ni païen, ni monothéiste, ni athée, ni agnostique, il est celui qui fonde comme obligation celle de faire croire aux autres le mensonge auquel il croit !

Mais qui sait si les mots que j'écris sont bien ceux que vous lisez ?

Car de conventions en conventions, le mensonge est si ténu qu'il finit par se glisser entre les lignes les plus fines...question de rhétorique soit disant.

Ma vérité n'est donc que la mienne et à la différence des tyrans, je n'oblige personne à la faire sienne...

Cherchez et ce que vous trouverez vous effrayera peut être si vous cherchez vraiment.

Ou, alors, restez bien au chaud sous l'édredon de vos "certitudes"...

Après, que reste t' il, sinon la contrainte d'aller bosser avec encore plus d’amertume que le simplet aux idées préformatées et qui en plus croit que s'il n'est heureux ici, il le sera forcément dans ce fameux ailleurs utopique mais tellement confortable !

Alors, que reste t'il de la raison de poursuivre vainement un destin sinon que de l'assumer pleinement en tachant simplement de faire du mieux que l'on peut pour que ce soit le moins pire possible...

Donc oui à la laïcité, mais une laïcité d'autant plus libre qu'elle laisse à chacun le choix de croire ou de ne pas croire aux mensonges tant que ceux ci ne conduisent pas à de nouveaux bains de sang ou ne fassent le plus grand malheur des uns pour le plus grand bonheur des autres.

Après, ce n'est qu'après et peu importe s'il est vrai ou mensonge. Nul n'en est revenu pour en attester réellement. Peu donc importe la fin, seulement le parcours en soi demeure plus que sa finalité.

Si nous étions des héros au lieu de serves dociles, le mode ne serait pas à la merci des manipulateurs qui depuis trop longtemps nous tiennent en esclavage.

La dissidence en devient une attitude volontaire et non fataliste.

Dire non ne se réduit plus au fait de prendre conscience et de ne pas être en accord avec ce qui ne nous sied plus. Être en dissidence c'est s'engager à ne plus suivre les chemins éculés des habitus. Cela veut peut être dire aussi souffrir d'avantage, mais souffrir en étant Libre et non plus esclave.

Indignés cherchant du pourquoi, vaut mieux que béats d'un mensonge contractuel.

Libre donc à chacun de mener sa barque au travers de cieux à la profondeur infinie ou de se bercer d'illusions hallucinatoires...

Au demeurant, la fin reste la fin pour tous et c'est bien la seule chose que nous partageons tous.

Ensuite, si nous concevons que ces constructions structurelles ne sont que mensonges autant alors se méfier de ce que l'on en ressent et que l'on nomme sensations ou voire même sentiments.

Jusqu'où va la duperie empreinte de phéromones et de toutes sortes de pulsions répondant au besoin de survie d'une espèce ?

Que reste t'il du réel ?

Mieux vaut peut être ne pas le savoir et continuer en bons lobotomisés notre parcours funambule de somnambules illuminés.

Si ceci est un conte, a t'il un fondement ou même une fin ?

La seule qui demeure est celle que nous partageons au delà de la virgule et qui s'encre en un point, quelque part dans le mystère de nos vies interrompues...

Que demeurent donc nos joies et nos peines perdues. Que bercés de la romance de nos illusions, le sommeil nous soit léger dans ce rêve éveillé que seul un fou peut rêver.

Ici donc s'arrête mon dernier mot sur le rivage du monde.

Bonne nuit donc et belle vie s'il en est une vraiment !

...Silence..

S.

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